Recherche de jongleurs pour le pispot festival le mercredi 27 avril!

Bonjour à tous!

Mercredi 27 avril de 13 h à 22 h a lieu le pispotfestival, festival organisé par l asbl chez nous et qui veux promouvoir plus de toilettes publiques à bruxelles.

concerts, fanfares, mini marché artisanal, ateliers seront au rendez vous!

nous sommes encore à la recherche de circassiens volontaires pour venir nous faire rêver entre deux concerts...Si vous êtes intéressez n hésitez pas à me contacter!

Faites passer le message!


Chez Nous est une asbl où les sans-abri peuvent se retrouver afin de pouvoir bénéficier d’un repas, de couvertures et vêtements, de douche, d’accompagnement social ou, simplement pour une papote… Mais il y a plus que ça. Le 27 avril prochain, ils organisent pour la cinquième fois consécutive le « Pispotfestival ». Le cinquième « Pispotfestival » se déroulera le mercredi 27 avril 2011 de 13 à 22h au Nouveau Marché-aux-Grains à Bruxelles Ville. Avec des concerts : blues, électro, punk-rock, acid-jazz et … Jaune Toujours. Il y aura aussi des animations de cirque et pour enfants, un micromarché, des fanfares, de l’art fait de matériel de récupération et bien sûr à manger et à boire.

Avec ce festival gratuit dans le centre de Bruxelles l’asbl « Chez Nous/Bij Ons » veut, d’une manière ludique, attirer l’attention sur le manque flagrant de toilettes publiques sur le territoire de Bruxelles. Parce que le manque de toilettes est grand, que les conditions d’hygiène sont déplorables et que l’accès à l’hygiène est un droit de base pour lequel on ne devrait pas payer. Des toilettes gratuites ainsi que des endroits pour se laver est un minimum pour la dignité humaine : il est déjà très difficile pour un sans abri de se sentir citoyen à part entière, alors que les conditions d’hygiène actuelle handicape encore plus le processus de réinsertion.
“Il y a quand-même assez de cafés à Bruxelles où tu peux demander d’aller à la toilette » vous dites ? Mais si on y consomme pas il faut payer jusqu’à 50 cents. C’est peu, mais trop pour un habitant de rue ou pour des personnes sans revenus. En urgence un homme peut, avec un peu de gène, se soulager dans un coin perdu, mais pour les femmes ça devient plus compliqué et beaucoup plus dénigrant.
A Paris, Vienne, Amsterdam et bien d’autres villes européennes il y a des urinoirs publics quasiment tous les cent mètres. Mais pas à Bruxelles, capitale de l’Europe où il n’y en a trop peu. Depuis le premier Pispotfestival en 2007 la ville de Bruxelles en a construit quelques-unes et elle a prévu des budgets pour d’autres. Mais ces nouvelles toilettes restent payant pour les femmes.
Entretemps, les commerçants, les Bruxellois ainsi que les touristes se plaignent de l’odeur d’urine infecte qui règne dans certains quartiers de Bruxelles. La police de Bruxelles-Capitale verbalise chaque mois une dizaine de contrevenants qui sont surpris en train de se soulager dans les endroits où cela est interdit (les amendes peuvent grimper de 50 à 250€). Dans le quartier de la Gare du Midi, les chantiers de construction se transforment en « bacs à chats », les murs de la Bourse, des églises et l’arrière du bureau de poste au Boulevard Anspach portent les stigmates et les odeurs de ceux qui « n’ont pas pu se retenir ». Selon une étude, il est apparu que l’odeur persistante d’urine augmente le sentiment d’insécurité et invite au vandalisme.
Bruxelles a un gros problème. Nous avons la solution. Plus de toilettes publiques !! Gratuites ! Accessibles à tous : femmes, hommes, enfants, moins-valides, les démunis, touristes et accros du shopping. « Chez Nous » est convaincu que l’installation de toilettes publiques pourrait ‘rebooster’ l’emploi dans la capitale. Rien que pour leur entretien, beaucoup de sans-abri et de sans-emploi pourraient par ce billet retrouver du travail. De cette façon, le puzzle se complète. Le tout pourrait être financé par le monde de la publicité.
C’est donc pour cela que Chez Nous organise son cinquième « Pispotfestival » de Bruxelles. Pour « Chez Nous » il est très important que les habitants de la rue puissent prendre la parole : la participation active des sans abri dans l’organisation du festival s’inscrit dans cette démarche. Ils font la promo et le jour même ils assureront le montage, la sécurité, le bar, la nourriture et le démontage du festival. Ainsi ils montrent de quoi ils sont capables et gagnent en estime de soi.
L’année passée le festival comptait environ 1000 visiteurs.